Réforme du Permis de conduire.....?

Permis de conduire: ce qui pourrait changer

Les jeunes de 18-24 ans restent « une catégorie à risque pour les accidents de la route », selon L'Association Prévention routière. Ils représentent 21 % des personnes tuées en 2007 et 22 % des blessés, alors qu'ils ne forment que 8,9 % de la population. Pour limiter le nombre de jeunes tués sur les routes de France, le gouvernement a décidé de réformer le permis de conduire. Si aucun texte officiel n'a encore été dévoilé, voici les principales pistes envisagées :

Créer un couvre-feu de nuit le week-end.
La mortalité des jeunes conducteurs est la plus forte durant le week-end, notamment la nuit avec les retours de soirées. Pour y remédier, le gouvernement envisagerait d'instaurer un couvre-feu qui interdirait aux jeunes de prendre le volant avant un certain âge ou pendant quelques années, après avoir obtenu le permis., les samedis et dimanches entre minuit et six heures du matin.

Un examen tout au long de la vie.
Une fois le permis en poche, le candidat recevrait une nouvelle formation obligatoire, quelques mois après, mais qui ne serait, cette fois, sanctionnée par aucune épreuve. Plusieurs études démontrent que les jeunes multiplient les accidents dans les premiers mois suivants l'obtention du permis de conduire.

Pas de véhicules très puissants.
Le projet s'inspire directement de l'obligation qui touche les jeunes pilotes de motos qui sont interdits d'engins de plus de 34 chevaux avant l'âge de 21 ans et deux ans de permis. Aucun pays au monde n'a pris cette mesure. Elle peut s'avérer difficile à mettre en place et à faire respecter. Une proposition de loi a été déposée cet été par François Calvet, député-maire UMP du Solex dans les Pyrénées-Orientales. Celle-ci envisage de limiter la conduite de véhicules de plus de six chevaux fiscaux pendant trois ans après l'obtention du permis.

Un permis moins cher.
Mis en place en 2005, le permis à un euro par jour (permettant de bénéficier d'un prêt à taux zéro pour financer son examen, dont le coût est supérieur à 1 000 euros) pourrait être remis au goût du jour, avec la création d'un fond public de garantie pour rassurer les banques, parfois réticentes à accorder un prêt aux jeunes. Autre possibilité : le financement du permis par les mairies en échange de travaux d'intérêts généraux.

Favoriser la conduite accompagnée.
Des mesures incitatives et un élargissement de cet exercice de conduite avec un proche de 16 à 18 ans et plus seraient envisagés.

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Source LA DEPECHE.FR