Di Meglio, le retour du héros à Toulouse - Champion du monde 125

Hier matin, à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, Mike Di Meglio, 20 ans, tout récent champion du monde 125 cc, a effectué un retour triomphal. Après son sacre obtenu, dimanche, en Australie, c'était l'occasion de revenir brièvement (La saison n'est pas terminée) sur ses terres natales. Une vingtaine de personnes l'attendaient impatiemment. Banderole, bouteilles de champagnes, statue à son effigie, tout avait été mis en place par le comité d'accueil à fort noyau familial. Entouré par ses fidèles, de Frouzins, où ses parents habitent, de Cugnaux, où il a été collégien… et d'ailleurs, le pilote toulousain n'a toujours pas réalisé la portée de son exploit.

Pensiez-vous avoir un tel accueil pour votre retour à Toulouse ?
J'avoue que je suis très surpris. Je ne m'y attendais vraiment pas. Le voyage en avion a été très long, avec plus de vingt et une heures de vol. Je n'ai pas totalement récupéré. J'ai encore un peu de mal à réaliser tout ce qui m'arrive en ce moment. Mais je suis, bien évidemment, très touché.

Comment avez-vous vécu le week-end dernier, celui du sacre ?
Je suis évidemment très satisfait de ma performance. Lors de chaque séance d'essais, j'ai terminé à la première place ! Tout s'est vraiment idéalement déroulé.

Vous êtes champion du monde, mais il vous reste encore deux courses à disputer. Comment allez-vous aborder les grands prix de Malaisie et d'Espagne ?
Je vais donner le maximum sans me déconcentrer. Le championnat du monde n'est pas encore terminé et une chose est sûre : je vais disputer ces courses avec la même envie, animé par une grande motivation.

Qu'avez-vous prévu de faire durant votre séjour à Toulouse ?
Je repars dès lundi pour le grand prix de Malaisie, à Sepang. Je n'ai donc qu'une semaine devant moi. Je vais surtout essayer de bien me reposer et profiter au maximum de ces bons moments en compagnie de toute ma famille et de mes proches.

Comment analysez-vous votre parcours, depuis votre premier grand prix en 2003 ?
Tout n'a pas été facile pour moi. J'ai fait beaucoup de sacrifices. Mais aujourd'hui, je suis vraiment heureux d'être récompensé de tous ces efforts.

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L'article sur LA DEPECHE.FR